Harlow' T. Di Sanseverini
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 | | Sujet: Harley , Harlow' ; Harlow' , Harley ... Almost the same. Lun 24 Mai - 22:41 | |
| Harlow' était, comme à son habitude, avachie contre un arbre du Jardin de Shakespeare. Elle grattait un peu, ne sachant pas réellement ce qu'elle était en train de jouer. Cette mélodie lui trottait dans la tête depuis hier soir, depuis la soirée des Raymonds. Une soirée de folie, comme d'habitude. C'était bien l'une des raisons pour lesquelles la jeune fille avait choisi cette Résidence : Ils savaient définitivement faire la fête comme des Rois. Et malgré le marteau piqueur qui lui tambourinait sévèrement le crâne, Tyler n'avait pu résister au plaisir de sortir, par une si belle journée, au lieu de rester cloitrée dans sa chambre, comme une recluse.
Harleston leva brusquement les yeux de son instrument, prête à envoyer bouler l'imbécile qui osait la tirer de ses pensées, Mais il s'avéra qu'elle n'était même pas concernée. Cette Harley, elle en avait déjà entendu parler. Une rouquine impliquée dans le féminisme, une ballerine très talentueuse, la plus talentueuse du campus, paraissait - il. Et également la psychopathe qui ne l'avait pas lâché du regard de toute la soirée d'hier. Ty' soupçonnait fortement cette fille d'être une obsédée pathologique, ou peut être une des nombreuses fans de Brigitte Bardot, qui la harcelaient depuis maintenant quelques années. Harlow' décida qu'elle avait assez accordé d'attention à cette Harley, et se plongea dans le livre qu'elle venait de prendre dans son gros sac en toile orné de milliers de badges, la plupart représentant des animaux ou ses groupes de rock favoris. Elle aimait lire, depuis toute petite. Quand ses parents n'étaient pas là, ce qui arrivait très souvent, elle comblait le vide en parcourant sans fin les comtes et autres romans qui parlaient d'un enfant avec des parents géniaux. Des mères qui choisissaient les habits de leur fille, qui cuisinaient les repas, qui faisaient des gros câlins à leurs enfants ; et des pères qui apprenaient à leur fils à jouer au basket, qui surprotégeaient leur fille contre les garçons et les dangers de la vie courante. Des parents idéaux, des parents dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence à cette époque. Alors qu'Harlow' commençait à virer dans la pure nostalgie, elle entendit le bruit de pas discrets qui se rapprochaient. Cet imbécile, qui qu'il soit, croyait sûrement qu'en ne faisant pas de bruit, il pourrait échapper à un regard meurtrier en provenance de la Blonde. C'était raté.
« Oh ! Tu peux pas faire moins d'bruit ? Et puis, qu'est - ce que tu fiches ici ?! J'ai bien dû le dire des centaines de fois , j'aime pas qu'on m'interrompe ! N'as-tu jamais appris à lire ?! Ca saute pourtant aux yeux : elle pointa le panneau qu'elle avait planté elle même dans l'herbe du doigt Je l'ai écrit noir sur blanc : C'est Mon arbre, c'est Mon coin, alors on ne dérange pas ; C'est quand même pas possible ! On peut vraiment pas être tranquille dans cette université, y a toujours des Débilos dans ton genre pour se ramener et faire chier les gens qui demandent rien d'autre que de pouvoir rester un peu seul. s'exclama-t-elle. Puis elle laissa s'installer un blanc, et finit par soupirer en se frappant le front de la paume de sa main Et Merde, voilà que je m'énerve encore toute seule, c'est la gueule de bois qui fait ça, Navrée. s'excusa-t-elle en levant doucement les yeux vers son interlocutrice »
Quand Tylee avait levé les yeux, elle ne s'attendait pas à voir un visage aussi angélique que celui qui se tenait devant elle. Mince alors, pensa-t-elle, cette Harley était carrément pas mal ! Elle avait vraiment un visage angélique, bien qu'on voyait à l'éclat dans ses yeux, qu'elle était bien loin du Paradis. Dès lors intriguée par sa jeune collègue, la petite italienne décida de se montrer agréable, parce qu'elle la sentait bien, cette danseuse à l'air si déterminée. Elle verrait bien où ça les mènerait , après tout, et puis elle avait promis à Julian de se montrer sociable, et c'était ce qu'elle comptait faire, bien entendu.
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